DOMAINE DE LANAELLE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

DOMAINE DE LANAELLE

site privé
 
AccueilS'enregistrerConnexionDernières images
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 

 GENERALITES

Aller en bas 
AuteurMessage
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 693
Date d'inscription : 02/07/2012

GENERALITES Empty
MessageSujet: GENERALITES   GENERALITES Icon_minitimeVen 12 Jan - 12:38

L’histoire garde le plus profond silence sur l’origine des paroisses qui se trouvent aujourd’hui dans l’arrondissement de Fougères, mais nous ne pouvons pas douter qu’elles ne doivent leur naissance à une cause identique à celle que nous avons assignée à la formation des villes du moyen âge.

Lorsqu’au Xème siècle, la société, ébranlée par la chute de l’empire de Charlemagne, commença à se rasseoir sur de nouvelles bases, les populations, que la crainte et le besoin de se soustraire aux brigandages des gens de guerre avaient tenues renfermées dans les villes et les châteaux, rassurées par le calme et la tranquillité qu’elles voyaient renaitre se répandirent ça et là dans les campagnes, et s’y groupèrent, sous les ordres d’un chef, de manière à pouvoir se livrer avec sécurité aux travaux de l’agriculture, et être en état de résister aux agressions dont la colonie pourrait être l’objet.

Chaque agglomération un peu considérable reçut un prêtre, qui devint le chef spirituel de la colonie, et le territoire, dépendant d’un même chef civil ou militaire, forma l’étendue de sa juridiction, ou la paroisse dans laquelle il devait exercer son saint ministère.

La paroisse tout entière pris le nom de l’église. Or, comme celle-ci était assez ordinairement construite auprès de l’habitation du chef militaire, lorsqu’elle ne l’était pas dans son enceinte, on la confondit avec cette demeure elle-même, et on lui donna le nom du seigneur qui l’avait fondée et la soutenait avec sa puissance et ses richesses. C’est à ce principe de formation que nous devons rattacher l’origine de plusieurs paroisses de notre arrondissement, dans les éléments des noms desquelles nous retrouvons un nom d’homme pour radical avec une terminaison qui n’est peut—être qu’une paragoge (1), mais qui cependant nous semble être l’expression d’un fait. Tels sont les noms de Chauvigné , Fleurigné, Louvigné , Parigné, etc., dans lesquels nous croyons reconnaître le mot ignis
Employé dans le sens de focus (2) ou domus (3), et ajouté au nom d’homme radical désigner la demeure de Chauvin, de Fleury, de Loup, de Paris, etc .

Nous devons encore rattacher au même principe de formation l’origine des paroisses qui nous offrent des noms de l’étymologie est insaisissable pour nous, et qui se rapportent soit à la topographie, comme Montours, Montault, etc., soit à des circonstances que l’histoire nous laisse ignorer, et qui sont sans aucun sens pour nous, tels que Billé, Combourtillé, etc. – Tout porte à croire que, dans la formation de ces paroisses, l’élément féodal ou civil a précédé l’élément religieux, qui seul cependant leur a donné l’organisation et la forme qu’elles ont conservées jusqu’à nos jours.

Dans le même temps, des hommes dégoûtés du monde s’en allaient loin des villes chercher la solitude et le silence, pour s’y livrer en paix à l’étude et à la contemplation des vérités éternelles. Leur réputation de science et de sainteté ne tardait pas à les faire découvrir, et bientôt elle attirait sur leurs pas de nombreux disciples, qui venaient s’instruire de leurs paroles et s’édifier de leurs exemples. Un village s’élevait alors autour de la cellule du pieux cénobite (4), et son oratoire, transformé en une église dont il était le prêtre, recevait le nom du saint à l’imitation duquel il avait principalement consacré sa vie.

Mais la sainteté n’était qu’une défense impuissante contre les emportements et les réactions des gens de guerre à cette époque, la paroisse, une fois constituée, se choisissait un protecteur parmi les hommes les plus braves et les plus puissants du voisinage. Elle lui accordait quelques-uns des privilèges dont jouissaient les fondateurs dans les églises qu’ils avaient fondées, lui donnait la propriété et la jouissance de quelques domaines, et parvenait ainsi à se procurer l’appui dont elle avait besoin.

Or, les privilèges du fondateur, dans l’église qui lui devait l’existence, étaient considérables et nombreux. C’était à lui qu’était attribué le plus ordinairement le droit de choisir le prêtre qui devait la desservir. Il se réservait quelquefois une part de ses revenus, et il allait même jusqu’à stipuler le partage des offrandes et des biens qui pourraient lui échoir. Outre cela, il avait le droit de se faire inhumer avec sa famille dans l’endroit le plus honorable, de faire graver son nom et ses armoiries sur une litre ou une ceinture, peinte sur les murailles, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur,etc.



(1) La paragoge, du grec ancien παραγωγή, paragôgế (« altération »), est l'ajout d'un ou plusieurs phonèmes non étymologiques en fin de mot. Cet ajout peut être reflété dans l'orthographe.
Un exemple en français est l'ajout, en langue soutenue, d'un -s paragogique à jusque afin d'éviter une cacophonie (jusque + à quand > jusques à quand permet d'éviter la répétition /kakã/) ou de satisfaire aux règles de versification ("... aller jusques au bout...", Corneille, Cinna, 1643). (sources : wikipédia)


(2) Focus est un mot latin qui veut dire foyer, c'est le lieu où plusieurs choses se concentrent. Il est la racine du mot focalisation en français qui peut être synonyme de concentration. Ce mot s'emploie également tel quel en anglais et on le retrouve notamment dans les domaines suivants :
• en informatique, focus (informatique) (interface graphique) ;
• dans la photographie, il est synonyme de mise au point ;
• dans la publication, il désigne un article de presse faisant le point sur une information précise ;
• en linguistique, c'est un synonyme de rhème en terminologie d'origine anglophone ;
• en linguistique cognitive, c'est le point sur lequel se concentre l'attention.(sources wikipédia)


(3) Une domus est une habitation urbaine unifamiliale de l'antiquité romaine. Lors des derniers siècles de la République romaine et sous l'Empire romain (Ier siècle av. J.-C. au IVe siècle), ce terme désigne avec la villa romaine, la demeure luxueuse des classes aisées, par opposition à l'Insula (immeuble de location pour les populations plus modestes).(sources wikipédia)


(4) Cénobite : n.m.( gr. Koinobion, vie en commun) moine vivant en communauté (sources le peti Larousse)
Revenir en haut Aller en bas
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 693
Date d'inscription : 02/07/2012

GENERALITES Empty
MessageSujet: Re: GENERALITES   GENERALITES Icon_minitimeVen 12 Jan - 12:39

ARRONDISSEMENT DE FOUGERES




GENERALITES 18062710073422443815781238





L'arrondissement de fougères comportent 6 cantons:

SUD DE FOUGERES

Billé
Combroutillé
Dompierre-du-Chemin
Javené
Lécousse
Parcé
Romagné
Saint-Sauveur-des-Landes

NORD DE FOUGERES

Beaucé
Fleurigné
La Chapelle-Janson
Laignelet
Landéan
La Selle-en-Luitré
Le Loroux
Luitré
Parigné

ANTRAIN

Antrain
Bazouges-la-Pérousse
Chauvigné
Marcillé-Raoul
Noyal-sous-Bazouges
Saint-Ouën-de-la-Rouërie
Saint-Remy-du-Plain

SAINT-BRICE-EN-COGLAIS

Saint-Brice
Baillé
Coglès
La Selle-en-Coglès
Le Châtelier
Le tiercent
Montours
Saint-Etienne-en-Coglais
Saint-Germain-en-Coglais
Saint-Hilaire-des-Landes
Saint-Marc-le-Blanc


LOUVIGNÉ-DU-DÉSERT


Louvigné-du-désert
La Bazouges-du-Désert
Mellé
Monthault
Poillez
Saint-Georges-de-Reintembault
Villamée
Le Ferré

SAINT-AUBIN-DU-CORMIER

Saint-Aubin-du-Cormier
Saint-Georges-de-Chesne
Gosné
La Chapelle-Saint-aubin
Saint-Christophe-de-Valain
Saint-Jean-sur-Couesnon
Saint-Marc-sur-Couesnon
Saint-Ouen-des-Alleux
Mézières-sur-Couesnon
Vendel
Revenir en haut Aller en bas
 
GENERALITES
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOMAINE DE LANAELLE  :: (HRP) FOUGERES :: HISTOIRE DES VILLES DE 'ARRONDISSEMENT DE FOUGERES-
Sauter vers: